L’investissement dans la pierre a toujours été l’un des plus sûrs, le placement idéal pour se prémunir contre les aléas politiques ou soubresauts économiques. Cette sécurité est d’autant plus appréciable dans le contexte actuel où la rentabilité de l’assurance-vie risque d’être remise en cause par les évolutions fiscales (instauration d’une « flat tax ») et où la faiblesse persistante des taux d’intérêt conduit à se détourner des placements monétaires ou obligataires.
La loi Pinel, l’une des dernières niches fiscales
Les ministres des finances successifs ont fait la chasse aux niches fiscales, et les possibilités de déduction se sont dramatiquement réduites au fil des années. La prolongation de la loi Pinel jusqu’à fin 2021 en fait l’une des dernières possibilités de défiscalisation encore ouverte aux contribuables ! Ce dispositif de réduction d’impôt est même l’un des plus intéressants, puisqu’il permet de bénéficier de ristournes fiscales pendant six, neuf ou douze ans, pour un total de 12 %, 18 % ou même 21 % de l’investissement initial (à raison de 2 % par an pendant les premières années, et de 1 % pendant les trois dernières dans le cas d’un engagement de location de douze ans). L’investisseur peut ainsi se constituer un patrimoine à bon compte.
Le dispositif d’investissement locatif en loi Pinel n’a été modifié qu’à la marge par la loi de finances 2018, la seule différence importante étant la fin de la prise en compte des logements classés en zone B2. Seuls sont désormais éligibles au dispositif Pinel des logements dans les zones les plus tendues (A1, A2 et B1)… ce qui est en pratique une garantie pour l’investisseur de placer son argent dans une zone demandée où il pourra trouver aisément des locataires !
Les taux d’intérêt historiquement bas sont une véritable aide à l’achat
Il est possible de financer largement par l’emprunt son acquisition d’un bien immobilier. Compte tenu des faibles taux d’intérêts actuels (aux environs de 1,5 % pour un bon dossier), à peine supérieurs à l’inflation (légèrement inférieure à 1 %), cela équivaut quasiment à un crédit gratuit… et pourrait devenir une excellente affaire en cas de reprise de l’inflation dans les années à venir : si l’inflation venait à dépasser le taux d’intérêt du prêt (ce qui serait conforme à l’objectif de la Banque Centrale Européenne qui vise une inflation à 2 %), le taux d’intérêt réel du prêt deviendrait négatif, réduisant en pratique le prix d’achat réel du bien !