Le viager est une exception française qui se porte bien, très bien même depuis trois ans, alors que cette pratique était tombée en désuétude. Comment cela fonctionne? Pourquoi revient-on vers cette formule?
Un fonctionnement simple et pratique
Comme pour toute transaction immobilière, il faut débuter en réalisant une estimation du bien à vendre (maison, villa, chalet, terrain à bâtir, appartement, etc). Il n’y a strictement aucune différence. Tout est pris en compte, l’âge du bien, son isolation, sa situation géographique, etc…
Une fois le prix arrêté, il est décomposé en deux parties, le bouquet et la rente. Le bouquet est facultatif et correspond à une liquidité qui doit être versée au moment de la signature de l’acte de vente. La rente, quant à elle, est obligatoire, puisque c’est le principe même de cette formule. Elle est versée à vie du vendeur, sauf dans le cadre d’une vente à terme où une date butoir est fixée.
Pourquoi revient-on au viager?
Avec une croissance des ventes flirtant avec les 300% sur ces trois dernières années, le moins que l’on puisse dire c’est que la vente en viager se porte bien, très bien même. Il n’y a qu’à voir le nombre de petites annonces immobilières en viager pour s’en convaincre.
Ce qui attire les nouveaux acquéreurs, c’est le fait de pouvoir se passer d’une banque puisque la rente doit être réglée directement à la personne qui vend. Le vendeur, quant à lui, voit son pouvoir d’achat grandir et rester stable puisque cette somme suit le coût de la vie au travers d’une indexation annuelle.
C’est vrai, les ventes en viager se font de plus en plus souvent, de nos jours. Je pense que beaucoup de personnes ont compris que c’est un bon moyen de devenir proprio, sans s’endetter lourdement avec un prêt.